C’est un palmier original surtout pour sa couleur puisque ses palmes coriaces sont réellement bleutées. Il surprend aussi par l’importance de ses inflorescences qui prennent la forme de longues hampes florales.
Longtemps nommé Erythea armata, il est aujourd’hui rattaché au genre Brahea qui pourrait comprendre jusqu’à treize espèces en cours de recensement (Brahea edulis et Brahea dulcis sont, avec l’armata, les plus connues chez nous).
Une autre dénomination est parfois utilisée : palmier zinc, pour évoquer la couleur et la rigidité de ses palmes qui émettent, au vent, un bruit caractéristique.
A l’origine, ce palmier pousse au Mexique.
Sa taille est importante puisqu’il peut dépasser les 10 m de hauteur. Mais un siècle peut lui être nécessaire pour l’atteindre.
Hermaphrodite, il suffit d’un seul sujet pour obtenir des fruits et des graines.
Sa multiplication se fait essentiellement par semis car c’est un palmier qui ne produit pas de rejets. Elle s’avère assez aisée, et la plantule montre assez vite une grande vigueur si elle est placée dans des conditions favorables. Par la suite, la croissance est par contre plutôt lente.
On lui prête une rusticité importante qu’il a prouvé dans le sud de la France en résistant aux hivers les plus rigoureux. Par contre il semble craindre ailleurs les excès hivernaux d’humidité, et “végéter” si l’été ne lui apporte pas une chaleur suffisante. Certains pensent aussi qu’il aurait besoin d’un sol un peu calcaire pour croître normalement. Dernier point en cours de vérification en Bretagne actuellement.
Peut-être faudrait-il l’essayer en “butée”, comme on le fait dans l’ouest pour les oliviers. Et près d’un mur captant la chaleur.
