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Palmier nain (Chamaerops humilis)

Certains l’appellent “Palmier nain”. Pourtant  lorsque l’occasion (assez rare) nous est donnée d’en admirer de très très vieux (un siècle ?), on s’aperçoit que cette espèce est capable d’atteindre une hauteur respectable.

En fait, bien que le genre (Chamaerops) ne comporte qu’une seule espèce, il semble bien qu’il existe plusieurs variétés au sein de celle-ci, dont l’aspect peut alors être assez différent : taille, aspect de la palme, couleur. La variété la mieux caractérisée est sans doute celle nommée “cerifera” : aspect plus “rabougri”, palme fine et bleutée. Attention, bien qu’appelé encore trop souvent en jardinerie “Chamaerops excelsa”, le Trachycarpus fortunei n’appartient pas du tout au même genre que le Chamaerops humilis.

A l’origine, ce palmier pousse autour du bassin méditerranéen. Sa présence endémique (naturelle) sur notre Côte d’Azur est même parfois avancée. En tous cas, c’est l’un des deux  seuls palmiers présents spontanément en Europe.

Certains sujets (peut-être certaines variétés) peuvent atteindre une taille de 3 à 4 m de haut. Mais son caractère cespiteux très prononcé l’amène d’abord à ressembler à un gros “buisson”.

Dioïque, il produit des fruits orange à marron identifiables à l’odeur fétide de la pulpe qui fermente. La graine est en général ovoïde. Mais on trouve parfois curieusement quelques rares graines rondes égarées parmi l’infructescence.

Sa multiplication se fait par semis. En atmosphère humide et chaude (30°), ses graines germent assez rapidement. Et la culture de la plantule s’avère être des plus aisées.

Sa rusticité est assez importante. Et surtout son caractère cespiteux lui permet de repartir aisément lorsque des gels importants provoquent sa défoliation totale ou partielle.

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