N’est-ce pas un peu l’archétype du palmier ? Ou au moins la façon dont se le représente l’imaginaire du non-palmophile ?
Le genre (Phoenix) comporte plusieurs espèces. Mais le canariensis est, à mon avis, le plus luxuriant et le plus harmonieux. C’est d’ailleurs par excellence le palmier des lieux touristiques.
D’autres dénominations sont parfois utilisées pour ce palmier : Dattier des Canaries, palmier des Canaries, palmier des Antilles, palmier de Hyères.
A l’origine, ce palmier était sans doute originaire des iles Canaries. Mais très apprécié pour sa valeur décorative, il est aujourd’hui abondamment cultivé dans de nombreuses régions du monde
Le stipe, très massif, est unique, contrairement à son cousin le dactylifera qui est cespiteux. Et sa taille peut atteindre une vingtaine de mètres.
Palmier dioïque, le pied femelle produit des dattes qui, à la différence du vrai dattier, ne sont pas comestibles.
Sa multiplication se fait donc par semis. En atmosphère humide et chaude (30°), ses graines germent rapidement et donnent des plantules vigoureuses. Elles se développent rapidement, et nécessitent très vite un rempotage. Les feuilles séminales laissent la place à des palmes dès la deuxième saison.
Sa rusticité est importante. La présence de sujets adultes en Bretagne nord et sud, ou en Angleterre l’atteste. Et s’il craint toutefois les gels sévères des hivers rigoureux qui peuvent soit le défolier, soit lui être fatals, il supporte sans broncher l’humidité hivernale et le vent, ce qui est un atout important pour les régions proches de l’Atlantique
Préférer au moment de l’achat un sujet trapu à un sujet élancé. Des palmes trop allongées caractérisent en effet les sujets “poussés” en serre, et plus difficiles à acclimater rapidement en pleine terre.
