Je suis architecte d'intérieur et je m'intéresse aux palmiers : les différents modes de mise en oeuvre dans les espaces intérieurs et les différents modes de traitement afin de les garder en bon état à long terme.
En ce sens, je m'adresse à vous afin d'avoir une documentation sur les horizons que vous pouvez m'offrir à l'emploi de ce matériau.
Merci.
La luxuriance du palmier, mais sans doute surtout toute la symbolique qui l'entoure, amènent beaucoup de particuliers à souhaiter l'utiliser pour la décoration de leurs appartements, mais surtout beaucoup d'entreprises ou d'institutions à faire appel à lui pour orner des locaux ayant vocation de recevoir des clients ou du public.
Mais cet objectif ne peut être atteint que si l'on est en mesure de présenter des sujets en parfait état, ce qui n'est, malheureusement pas toujours le cas. Il est donc impératif de tenir compte d'un certain nombre de contraintes liées à la nature même du palmier.
Le palmier est à l'origine une plante d'extérieur, le plus souvent originaire des régions tropicales. Et il ne retrouve pas dans nos intérieurs son écosystème d'origine. D'où des difficultés à pousser de manière convenable.
On peut contourner ces difficultés de plusieurs manières. Par exemple, si l'on doit concevoir un bâtiment devant recevoir des palmiers, on pourra le doter de puits de lumière à la verticale de chaque espace de plantation, ce qui permettra par la suite d'y faire croître des espèces de plein soleil. C'est ainsi qu'une grande surface de la région nantaise a pu orner sa galerie marchande d'imposants Washingtonia.
Si par contre le bâtiment est déjà existant et ne dispose pas de telles sources de lumières, il faudra opter pour des espèces de "sous-bois" adaptées à des lumières plus tamisées. Ces espèces sont en général moins imposantes cependant.
Une autre galerie marchande de la région nazairienne, dans ce deuxième cas, a préféré opter pour des palmiers, imposants par leur taille, certes, mais artificiels et composés d'éléments empruntés à de vrais sujets (stipes, palmes, ...).
Une autre solution retenue parfois dans le cadre de locaux commerciaux ou d'entreprises consistent à effectuer une rotation : les palmiers ne passent qu'une période limitée dans les conditions défavorables du lieu, puis vont "se refaire une santé" à l'extérieur ou dans une serre. Ils sont remplacés au fur et à mesure par d'autres sujets. Ce qui suppose de disposer d'une serre adéquate et d'un nombre plus important de sujets.
Pour terminer, quelques espèces particulièrement conseillées pour une culture à l'intérieur : Chamaedorea elegans, Dypsis lutescens souvent vendu sous le nom d'Areca, Howea forsteriana plus connu sous le nom de Kentia, Phoenix roebelenii.
