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Multiplication de palmiers par semis

Une série de petits conseils

En matière de semis de graines de palmiers, il semble que chaque palmophile ait un peu “sa” méthode (qu’il prétend d’ailleurs trop souvent être la meilleure). La mienne m’a donné pour le moment satisfaction puisque j’ai grâce à elle pu me constituer une large collection de palmiers à partir des diverses graines que j’avais pu me procurer, ceci dans des délais qui me paraissent très raisonnables, et sans avoir recours à des techniques ou à du matériel très sophistiqués. Voici donc cette méthode. Mais auparavant, il faut rappeler que pour certains palmiers faciles, on peut obtenir des plantules plus aisément encore. Par exemple en semant en pleine terre au début de l’été des graines de Trachycarpus, on obtiendra presque à coup sûr de petits palmiers à l’automne. De même des graines de Phoenix semées simplement au pied d’une plante d’intérieur pourront parfois donner une petite plantule au bout de quelques mois.

La méthode

Contenant : j’utilise de petits godets. Certains préfèrent semer plusieurs graines ensemble en terrine. Personnellement, je ne place qu’une graine par godet, afin d’assurer un meilleur suivi de la germination. De plus, les graines ne germent que très rarement en même temps.

Contenu : je place les graines dans un mélange de tourbe blonde et de sable (environ 20 %), recouvertes d’une fois à une fois et demi leur diamètre environ. Cela donne un mélange aéré mais assez dense tout de même capable de retenir l’humidité. La tourbe blonde a l’avantage sur le terreau de ne pas développer de moisissures lorsqu’on la maintient au chaud et à l’humidité. Je ne pratique pas de stérilisation préalable.

Je place le godet dans un environnement dont la température est maintenue à 30° et l’humidité abondante, ce qui me dispense d’arrosage, ou encore de recouvrir les godets d’un sachet plastique. Là chacun doit faire avec les moyens du bord. Personnellement, j’ai recyclé deux vieux aquariums. D’autres préfèrent les mini-serres chauffantes, d’autres encore les tables de germination. Mais au début, je dois dire que j’ai obtenu mes premiers palmiers en plaçant les godets sur une tablette de radiateur et en maintenant alors bien humide par un arrosage quotidien.

Je ne surveille pas la sortie d’un germe de la graine, mais attends la sortie du “dard” à l’air libre. Je sors alors le godet de l’obscurité du germoir et procède à un “rempotage”. Je dis bien “rempotage” et non pas “repiquage”. En effet, le semis en terrine impose, pour séparer la graine germée des autres, de sortir la plantule, mettre à nue ses racines pour finalement la repiquer dans un nouveau godet. Personnellement, je préfère “démouler” mon godet pour replacer l’ensemble sans y toucher dans un petit conteneur d’environ 0,5 l. Pour remplir celui-ci, j’utilise un mélange terre végétale fine (40%) + terreau (40%) + sable (20%) plus “nourrissant”. Je place ensuite la future plantule à la lumière, dans la véranda à la belle saison, mais tout contre les radiateurs pendant l’hiver, du moins jusqu’à la sortie d’une première feuille séminale bien développée. En hiver, elle peut ensuite aller attendre dans la véranda des jours meilleurs pour continuer sa croissance (mais je ne multiplie pour la plupart que des espèces rustiques)

Dès la sortie d’une deuxième, voire d’une troisième feuille séminale, je rempote à nouveau dans un conteneur de 1,5 l pour environ une année (durée très variable suivant l’espèce et sa vitesse de croissance).

Bonne germination…

PS : Avant le semis, ne pas oublier de débarrasser les graines (si cela n’a pas déjà été fait) de l’enveloppe et de la pulpe. Si ces dernières sont trop sèches pour être retirées aisément, on peut essayer de les réhumidifer préalablement.

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