Concernant les palmiers à "essayer" sur le littoral de la Manche :
- sûr : Trachycarpus fortunei
- à essayer : Phoenix canariensis, Butia capitata, Jubaea chilensis (plus rare et plus cher), Brahea armata (mais n'aime pas les excès d'humidité l'hiver), Washingtonia filifera (croissance la plus rapide).
(24 janvier 2001) Une maison avec des Trachycarpus
Il s'agit effectivement de Trachycarpus fortunei. C'était une tradition, particulièrement en Vendée, de planter un palmier de part et d'autre de la porte d'entrée de la maison. C'est un palmier "dioïque". L'inflorescence mâle est jaune d'or, la femelle jaune verdâtre.
Concernant les plants, vous pouvez vous contenter de protéger le sol en cas de fort gel (cela n'a pas l'air d'être le cas cet hiver...) : feuilles, écorces, paille. Dans le courant du printemps, vous pourrez les transplanter. Après, il faudra les arroser régulièrement.
Quant au graines, vous pouvez faire des semis. C'est un palmier qui germe aisément, même l'été en pleine terre. Mais méfiez-vous. J'ai fait cela au début, et aujourd'hui, je suis envahi de Trachycarpus...
(18 janvier 2001) Un palmier ramené de Guadeloupe dépérit !
Je suis allé passer mes vacances en Guadeloupe et là au retour de la chute du Carbet, j'ai fait l'achat d'un palmier avec un joli jet de 2 feuilles et de 20 cm de haut. Je ne connais pas le nom de mon palmier. Ma question est la suivante :
Pour des raisons de commodités, je l'ai placé à l'intérieur de la maison et donc dans un pot (en effet une saison tardive, fin octobre). Malheureusement, depuis peu, je constate un manteau brunâtre qui envahit les palmes en commençant par les pointes et elles commencent à flétrir. Aussitôt, j'ai humidifié la motte et les palmes, mais malgré cela je ne vois pas d'amélioration. Est-ce le fait de l'avoir mis en pot ? Est ce le pot ? (terre cuite avec trou de drainage, terreau mélangé avec du sable des îles). Est-ce la qualité du mélange?
Merci de m'aider et encore bravo pour votre dévouement
Dommage que le palmier ne soit pas identifié. Mais il faut savoir qu'en Guadeloupe, le climat est très favorable aux palmiers et permet de cultiver des palmiers tropicaux qui ne survivent même pas chez nous. Il en est ainsi, par exemple, du cocotier qui dépérit très vite ici. Et la principale raison est que ces palmiers ont un besoin énorme de lumière que nos latitudes ne sont pas en mesure de leur fournir. Je crains que votre sujet soit dans ce cas.
De toute façon, il a subi un stress important lié à son changement d'environnement. Un excès d'arrossage ne fera qu'aggraver le cas. Contentez-vous des soins normaux. Et il faudra attendre de voir jusqu'où va "l'adaptation" du palmier à son nouvel environnement. Parfois, après avoir dépéri un certain temps, il finit par redresser un peu la tête et s'adapter. Mais dans d'autres cas, il ne parvient pas à se contenter de ses nouvelles conditions et finit par mourir. J'espère bien sûr que cela ne sera pas le cas du vôtre
Bonne chance.
