Je voudrais un petit conseil concernant un Phoenix roebelinii que j'ai acheté il y a deux ans: il fait environ 75cm, placé
devant une fenêtre nord. Je le sors pendant l'été tout en l'arrosant régulièrement et en lui apportant de l'engrais. Mais j'ai remarqué récemment des taches éparpillées rouges puis brunes d'abord sur les anciennes palmes, mais cela gagne beaucoup de terrain ! J'ai pensé à une maladie due à des champignons, mais je voudrai avoir le bon diagnostic avant d'utiliser un fongicide ou un insecticide... Je voudrai savoir quelles erreurs d'entretien j'ai pu commettre. (Il passe l'hiver dans une pièce ayant une cheminée, ce qui, je pense, doit rendre l'air sec et être nocif pour les palmiers. Est-il indispensable de le déplacer, ou quel moyens efficaces je peux mettre en oeuvre pour humidifier l'air).
Concernant le Phoenix roebelinii, j'ai toujours tendance à dire que tant que cela ne touche que les vieilles palmes, ce n'est pas grave, même si cela est préjudiciable sur le plan esthétique. Les palmes les plus anciennes sont déjà en phase de déperrissement, et sont donc touchées les premières par la moindre perturbation subie par le palmier. Cela peut-être le cas lors d'une "attaque" extérieure, mais aussi lors d'un stress.
Dans le cas de votre palmier, cela peut-être ce dernier cas, puisqu'il change d'environnement entre hiver et été. Certes cela est favorable à sa croissance, mais le changement d'environnement le perturbe aussi et peut provoquer des réactions de ce type. Mais cela peut-être aussi le résultat de la présence d'un "hôte" indésirable. Difficile d'être formel !
Je crois que vous pouvez essayer de graduer la réaction. D'abord une petite pulvérisation de bouillie bordelaise éliminera d'éventuels champignons. Si cela n'est pas suffisant (et surtout si le symptôme touchait de jeunes palmes), simplifiez-vous le traitement en ayant recours à un produit "total", en bombe par exemple, à la fois fongicide et insecticide, cocktail contenant de préférence du Difocol afin d'être efficace aussi sur d'éventuels acariens.
Concernant la cheminée, il est vrai que ce n'est pas ce qu'il y a de plus recommandé à proximité de plantes en général. Il existe différents moyens d'essayer d'humidifier ces dernières, plus ou moins efficaces : pulvérisation, récipients contenant de l'eau à proximité du pot, humidificateurs sur les radiateurs. Tout cela ne fait cependant pas de miracles. Mais le roebelinii a réputation d'être assez tolérant à l'intérieur (une fois passé sa délicate phase d'acclimatation, due aux conditions de sa culture initiale).
